Archives du mot-clé Shanghai

Les taxis de Pékin

Ils sont 70 000 (officiellement), répartis en 135 compagnies dans tout Pékin.

Chaque taxi est partagé par deux chauffeurs, à raison d’une douzaine d’heures chacun.

Un chauffeur doit donner à sa compagnie, tous les mois, 3 000 RMB, sachant que l’essence est à sa charge.

C’est énorme, car avec des courses de 25 RMB en moyenne, un chauffeur de taxi gagne en moyenne 1 800 RMB par mois (moins de 200 €) ce qui n’est pas énorme.

A Pékin, depuis 2006, tous les taxis sont au même prix : 10 RMB de prise en charge (avec 2km inclus) et 2 RMB le km ensuite le jour, et 11 RMB après 23h00 et 2,1 RMB la course

Propres, modernes, le parc se partage entre Hyunday (Solana, Elantra), Wolkswagen et Citroën (hé oui !)

Ce qui est amusant, c’est que les chauffeurs aiment beaucoup Citroën, disant que c’est de la bonne qualité… en revanche, ils n’aiment pas du tout VW…

Pour les Jeux Olympiques de Pékin, il est devenu interdit de fumer dans les taxis, mais aujourd’hui, la règle n’est plus trop appliquée, car avec le froid, les chauffeurs ne veulent pas fumer dehors.. héhé

Enfin, il est à noter de grandes avancées technologiques :

  1. de plus en plus de taxis ont un écran intégré dans l’appui-tête arrière à destination du passager, ce qui personnellement, m’énerve, car on est envahi de publicité..
  2. En théorie, il est maintenant possible de payer sa course avec la carte de métro.. En réalité, cela ne fonctionne pas !
  3. Un service d’interprète a été mis en place pour les JO. Sous forme de CB, le chauffeur contactait son centre, qui pouvait traduire pour le passager en plus de 10 langues.. Aujourd’hui, ce service est mort, et les chauffeurs m’expliquent que si un client ne parle pas chinois, il est perdu d’avance !

Ce que j’aime dans les taxis Pékinois, c’est qu’on a encore droit aux crachats, aux jurons, au klaxon, aux chemins perdus… c’est un vrai bonheur..

quelques chiffres d’autres taxis
Shanghai : Prise en charge à 11 RMB
Shenzhen : PEC à 11 RMB
Jianshui (Gansu) : PEC : 4 RMB, puis 1 RMB le km…

Shanghai, la ville sans limite

Vous le savez maintenant, je ne suis pas un grand fan de Shanghai (voir cet article par exemple) et l’une des raisons en est la suivante : l’infinité de la ville.

Vous pouvez le voir sur ces photos (prises avec mon téléphone, désolé pour la qualité…) depuis la tour du Marriott (Tomorrow Square) et du Sofitel Pudong, cela n’en finit pas !

Quelle différence avec Pékin (voir ici le coucher de Soleil sur les hutongs, ou là, le train pour l’aéroport), où la hauteur des habitations est limitée (pour ne pas que l’on puisse avoir une vue trop directe sur le Parlement…. (paranoïa, quand tu nous tiens..)

Photos

Vue depuis le JW Marriott, à Tomorrow Square, en face, le Méridien

Au fond (mais si, regardez bien) on voit le « décapsuleur », la nouvelle tour la plus haute de Chine, située à Pudong

Vue depuis le Sofitel Pudong, de l’autre côté du fleuve, la vue n’est pas à envier non plus…

Pour la petite histoire, le haut de la tour appelée le « décapsuleur » a été modifiée à la demande du Parti communiste Chinois. A l’origine, l’ouverture en son sommet était un cercle, mais cela rappelait trop le drapeau Japonais.. On a donc gentiment demandé aux architectes d’aplatir le sommet 😉

Comparé à ce que l’on voit depuis le train express de l’aéroport de Pékin, cela laisse songeur, non ?

La Promesse de Shanghai, par Stéphane Fière

Vous l’avez déjà sans doute lu, mais je tiens à en parler malgré tout.

J’avais commencé par son deuxième roman (qui n’est pas la suite du premier) Caprices de Chine , que j’avais reçu comme cadeau de Noël par mes parents. Bouquin qui n’est ni un essai, ni une étude, rien qu’un roman, une suite d’histoires, mais tellement bien senties, remplies d’anecdotes, de termes et d’expressions chinoises qu’on ne peut, une fois commencé, s’arrêter de le dévorer. Mais j’en parlerai plus tard.

Cette fois, dans, le train qui me ramenait de Shanghai à Pékin hier, je l’ai lu d’une traite, sans m’arrêter, même debout dans le couloir en fumant ma cigarette Zhong Nan Hai (中南海), tellement c’est fort et puissant.

L’auteur, Stéphane Fière (je ferai un article sur lui prochainement), se met à la place d’un mingong (un paysan ouvrier migrant), et raconte comment il atterri à Shanghai, un froid matin d’hiver, avec son père, pour devenir esclave sur l’un des chantiers multiple de Shangai.

Continuer la lecture de La Promesse de Shanghai, par Stéphane Fière 

Qiu Xiaolong

Evéné La rubrique « Lire En Chine » ne comprenait qu’un seul article, et j’en avais un peu honte…

Non pas que je n’ai lu qu’un livre sur la Chine ou d’un auteur chinois, mais j’avoue honteusement que je n’avais jusqu’alors pas pris le temps de vous faire partager mes lectures..

Voici donc un de mes auteurs favoris : Qiu Xiaolong.

Biographie :

Qiu Xiaolong est chinois, né à Shanghai en 1953. Après les événements de 1989, il quitte la Chine, plus ou moins contraint et forcé (Son père, professeur, est victime des gardes rouges pendant la Révolution culturelle vers 1966). Aujourd’hui interdit de séjour dans sa terre natale, il écrit des romans policiers depuis les Etats-Unis où il a trouvé refuge, étant professeur à l’Université de Saint Louis.

Poète et amateur de taï chi, ses romans mèlent enquètes policières, témoignages des années 90 et poésie.
Son héros, l’inspecteur principal Chen Cao, est aussi poète (Qiu Xiaolong a soutenu une thèse sur le poète américain T.S Eliot). Ses romans décrivent par le menu la vie à Shanghai sous le régime de Deng Xiaoping en mêlant intimement politique, vie courante et intrigue policière : la cuisine et la gastronomie, la crise du logement, les difficultés de transports, la corruption, la politique et l’omni-présence du Parti, les bouleversements de la Chine moderne, … tout cela vient enrichir de manière pittoresque les enquêtes de l’inspecteur Chen Cao.

Continuer la lecture de Qiu Xiaolong 

Lancement d’un service aérien express entre Pékin et Shanghai

Actuellement, pour faire Pékin – Shanghai en avion (ou l’inverse) il faut bien compter (avec les retards habituels dus à l’engorgement des aéroports chinois), 5 heures (de l’enregistrement à la réception des bagages)

Depuis ce mois-ci, les choses sont censées avoir changé.

En effet, Air China, China Eastern, China Southern, Hainan Airlines et Shanghai Airlines ont fait la promesse de diminuer la durée de « rotation » d’un passager à 3h maximum…

Evidemment, ce que les compagnies ne disent pas, c’est que c’en est fini des tarifs low cost !

Source : China Briefing