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Pollution en Chine, des images terribles

La pollution en Chine, on en parle, on la vit, mais malgré les progrès récents faits à Pékin pour la tenue des JO, elle est là et bien là.

Notamment dans des coins reculés, un peu perdus, mais où vivent des millions d’hommes et de femmes qui n’ont pas le choix… et qui en meurent

Reportage photo de Lu Guang (卢广), qui a reçu à New York il y a 15 jours, lors  de la remise du prix Eugène Smith, le prix de la photo humaniste 2009 pour son travail « Pollution in China »

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Lanzhou (兰州), capitale du Gansu (甘肃)

Lanzhou a mauvaise réputation.

Capitale d’une des provinces les plus pauvres de Chine, elle a été pendant longtemps le plus gros centre industriel de l’Ouest, faisant de la cille une des villes les plus polluées de Chine.

Encerclée de montagnes au Nord et au Sud, longeant la rivière Jaune qui la coupe en deux, la ville fut autrefois une étape incontournable de la route de la soie (dernière ville avant le corridor du Hexi qui mène au XinJiang)

Voici quelques photos de cette ville somme toute assez agréable (malgré le froid en hiver, -10°C)

Quelques remarques :

  • Très peu de Laowai, les gens me regardaient tous dans la rue, se demandant ce qu’un étranger venait faire dans ce trou perdu…
  • Les taxis sont encore bien plus nombreux que les voitures, ce qui montre la non-existence encore d’une classe moyenne (en comparaison, les voitures se sont développées à Pékin il n’y a pas si longtemps que cela, 5 ans environs). La prise en charge est de 7 RMB pour 3km puis 1RMB / km (voir la comparaison avec Pékin)
  • Après 22h00, plus aucune voiture dans la ville, seuls les taxis sont visibles
  • De nombreuses minorités à Lanzhou, comme les Han, les Hui, les Tibétains, les Bonan, les Dongxiang, les Ouighours, et les Salar
  • « Petite » ville, puisque seulement 1,5millions d’habitants en 2007

Je vous recommande d’aller y faire un tour, une journée sur place suffira, pour ensuite partir dans deux directions différentes, l’Est, vers Tianshui (point important de la route de la soie), ou le Sud (le Gannan 甘南) vers les plateaux tibétains de l’Amdo (Xiahe et son monastère par exemple, dont parle Gilles Sabrié sur son blog).
Concernant l’Ouest et Donghuang, autant y atterrir directement, et continuer vers le Xinjiang en train ou en bus.
La province du Gansu est riche en mélange de populations (et pas que dans les nombreuses prisons qu’elle héberge), car entourée géographiquement par  les provinces ou régions autonomes de Mongolie-Intérieure, Xinjiang, Qinghai, Sichuan, Shaanxi et Ningxia.
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Shanghai, la ville sans limite

Vous le savez maintenant, je ne suis pas un grand fan de Shanghai (voir cet article par exemple) et l’une des raisons en est la suivante : l’infinité de la ville.

Vous pouvez le voir sur ces photos (prises avec mon téléphone, désolé pour la qualité…) depuis la tour du Marriott (Tomorrow Square) et du Sofitel Pudong, cela n’en finit pas !

Quelle différence avec Pékin (voir ici le coucher de Soleil sur les hutongs, ou là, le train pour l’aéroport), où la hauteur des habitations est limitée (pour ne pas que l’on puisse avoir une vue trop directe sur le Parlement…. (paranoïa, quand tu nous tiens..)

Photos

Vue depuis le JW Marriott, à Tomorrow Square, en face, le Méridien

Au fond (mais si, regardez bien) on voit le « décapsuleur », la nouvelle tour la plus haute de Chine, située à Pudong

Vue depuis le Sofitel Pudong, de l’autre côté du fleuve, la vue n’est pas à envier non plus…

Pour la petite histoire, le haut de la tour appelée le « décapsuleur » a été modifiée à la demande du Parti communiste Chinois. A l’origine, l’ouverture en son sommet était un cercle, mais cela rappelait trop le drapeau Japonais.. On a donc gentiment demandé aux architectes d’aplatir le sommet 😉

Comparé à ce que l’on voit depuis le train express de l’aéroport de Pékin, cela laisse songeur, non ?

La pollution en Chine

Contrairement à ce que racontent les médias occidentaux, la pollution est un problème qui touche le gouvernement de Pékin.

Premièrement, il faut bien se rendre compte que l’écologie est un luxe des pays riches. En effet, nous aimons bien, petits blancs, parler d’environnement, comme s’il pouvait y avoir de manière systématique et aisée, un développement conjoint d’un pays avec un respect total de l’environnement.

Oui, souvent, le développement à tout prix est fait avec une vision à court terme, mais quel est le plus important ? Permettre à des habitants de manger, se nourrir, se loger, dans l’immédiat, quel que soit le coût à long terme, ou leur dire « non, non, attendez avant de manger, il faut que l’on protège l’arbre qui est devant votre maison ! »

Bien-sûr, mon propos est exagéré, mais il est cependant souvent l’apanage des pays développés, qui oublient être passés par une phase polluante.

Quant  à la Chine, et Pékin en particulier, Hu Jintao (le Président de la RPC) est conscient des dangers de la pollution, et de nouvelles lois ont été mises en place. Par exemple, il est maintenant interdit aux commerçants à Pékin de donner des sacs plastiques, ils doivent les vendre et donner une fapiao (facture) au client. A  la différence de la France, où les enseignes (c’est Leclerc qui avait lancé cela) en font un coup marketing, en Chine, c’est le gouvernement qui impose ces limitations.

De la même manière, les voitures à Pékin, suite au succès de la circulation alternée, ne pourront pas circuler tous les jours, et ce, dès la rentrée après la golden week d’octobre. Il ne s’agira pas d’un jour sur deux comme auparavant, mais d’un jour par semaine où elles ne pourront pas circuler.

Enfin, la municipalité de Pékin développe de plus en plus les centres commerciaux et espaces sans voitures (Solana, le Village…)

Même dans la « back street » de Sanlitun maintenant, les voitures ont du céder la place aux terrasses des cafés et des bars en soirée ! Il était temps !

Bref, comme partout, la pollution est un sujet de préoccupation en Chine, même s’il n’est pas pour le moment la priorité numéro un. Celle-ci étant l’augmentation du niveau de vie de la population.

La roue de la vie

Après deux semaines de déplacement professionnel à Hong Kong, Manille et Kuala Lumpur, me voilà de retour dans ma ville adorée.

2 semaines. 14 jours, la moitié d’un mois, chargé, ultra chargé (ce qui fait que malheureusement, je n’ai pas eu le temps de prendre moult photos de mes périples) mais qui passent à la manière asiatique : On profite de chaque instant, on revient fatigué,mais heureux, dans son appartement pékinois, étouffant à présent sous le cagnard d’un été approchant et s’annonçant bien difficile pour beaucoup.

Voici, après deux semaines d’absence, les dernières infos sur les visas, sur les superstitions en cours, sur des scènes de vie qui me font aimer (ou pas) ce pays…

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10 questions que l’on se pose sur Pékin


10 questions sur Pékin, j’y réponds pour vous du mieux que je peux.

  1. Voit-on les étoiles à Pékin ?
  2. La vie est-elle chère à Pékin ?
  3. Pékin est-elle une ville propre, belle, bien conçue ?
  4. Pékin est-elle une ville polluée ?
  5. Mange-t-on bien à Pékin ?
  6. Quel temps fait-il à Pékin ?
  7. Se fait-on arnaquer facilement à Pékin ?
  8. Est-il facile de se déplacer à Pékin ?
  9. Etre Pékinois, c’est quoi ?
  10. Question ouverte

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Catastrophe écologique en Chine: Pékin, bientôt sous le sable ?

Le désert de Gobi, vous connaissez ? Mais si, c’est cet immense désert froid, qui occupe la plus grande partie de la Mongolie (1/3, soit à peu près la France) et le Nord de la Chine.

Gobi veut dire désert en mongol, et celui-ci est exceptionnel car il connaît les plus grands écarts de température au monde : 90°C !! (-45°C <==> +45°C).

Chaque année, le vent qui y règne envoie des tonnes de sables ensevelir Pékin..

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