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Un hôtel pour adulte ouvert à Nanning

On le sait, la sexualité des Chinois est bien différente de la nôtre.

Au-delà du fait qu’il n’y a jamais eu en Chine, à la différence de l’Europe, de pressions religieuses sur le sexe (sauf pendant la période Mao même si elle n’était pas religieuse), les Chinois ne reçoivent pas à l’école d’éducation sexuelle, et le développement de l’Internet ouvre une « bouffée » imaginative très forte.

La prostitution, présente notamment dans les saunas, utilise déjà de nombreux appareils plus fous les uns que les autres, mais là, il s’agit carrément d’un hôtel dans la province autonome du Guangxi qui vient d’ouvrir dans le but de fournir tous les accessoires aux couples qui veulent s’amuser.

Bien-sûr, officiellement, ce sont pour des couples, en réalité, on peut se demander s’il ne s’agit pas là d’un véritable bordel, maison close d’un nouveau genre car l’ouverture a été annoncée en grande pompe dans la presse chinoise..

Une chambre d’hôtel pour les adultes dans Nanning, dans la région autonome du Guangxi le 6 novembre. L’hôtel a attiré beaucoup de clients avec chacune des chambres meublées d’un lit rouge avec des sangles, un ballon géant, et différents accessoires.
Cependant,  le propriétaire est un peu inquiet, son hôtel pourrait être perçu comme une maison close.

D’autres photos ici

Une jeunesse chinoise (Yihe Yuan), de Lou Ye

Dans la série, je passe mon temps à regarder des DVD d’auteurs Chinois, je voudrais Summer Palace (Une jeunesse chinoise) de Lou Ye. Présenté au Festival de Cannes en 2006, censuré en Chine et son réalisateur interdit de tournage pour 5 ans, ce film raconte la vie amoureuse de deux étudiants pendant les années 1988-89.

Voici le synopsis du film

Deux jeunes amoureux vivent une relation d’amour-haine, complexe et érotique, dans un pays soumis aux troubles et à l’instabilité politiques. La belle Yu Hong quitte son village, sa famille et son fiancé pour étudier à Pékin. Elle y découvre un monde d’intenses expériences sexuelles et affectives et tombe follement amoureuse d’un autre étudiant, Zhou Wei. Leur rapport tourne au jeu dangereux alors qu’autour d’eux, les étudiants commencent à manifester, exigeant la démocratie et la liberté.

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Blind Mountain, de Li Yang

Après Vivre!, voici un nouveau film que je vous recommande, Blind Mountain (盲山), de Li Yang, qui réalise ici son premier film.

Un drame poignant inspiré d’histoires vraies, celles de centaines de milliers de femmes kidnappées, et vendues comme esclaves sexuelles et comme « mères porteuses » dans la Chine d’aujourd’hui.

Bai Xuenei, jeune étudiante du Sud de la Chine, tout juste diplômée de l’université, se fait avoir par l’un de ses « marchands ». Elle est vendue (pour 700€) à une famille de paysans du Nord de la Chine pour devenir l’épouse d’un villageois. Violée, frappée, elle mène la vie d’une esclave sexuelle, sans espoir de pouvoir quitter ce village entouré de montagnes. L’apathie et l’égoïsme des villageois l’empêchent de trouver en quiconque la moindre aide pour l’aider à s’échapper.

Outre l’aspect instructif sur les paysages, l’architecture et la façon de vivre dans les campagnes de Chine du Nord, ce film est l’un des plus intéressants à mon avis sur la Chine contemporaine.

Réalisé en 2007, il a obtenu le prix « un certain regard » du Festival de Cannes » et nous montre l’organisation d’un village perdu, obligé d’acheter des femmes, tant le déficit féminin est immense (conséquences de la politique de l’enfant unique, dans les villages, les filles sont souvent jetées et tuées à leur naissance, les garçons étant plus utiles dans un foyer). On y découvre pèle mêle le rôle du chef du Village, typiquement le patriarche atterri là par ses relations, ne faisant rien de ses journées que de décider de la vie de chacun au village, les relations au sein de la famille, l’importance pour la grand mère d’avoir une bru qui donnera naissance à un fils, la dure vie de labeur paysans…

Bref, un film touchant, mêlant une bande son splendide à des images qui font rêver, mais entrecoupé des scènes de la vie quotidienne très dures. Cette jeune femme, à qui on a volé sa carte d’identité pour l’empêcher de fuir, éduquée, qui se retrouve seule dans ce village de bouseux qui ont arrêté l’école à 14 ans (car ce n’est que récemment que l’école est gratuite dans les campagnes) ne sait comment s’en sortir. Même les autres jeunes femmes qui ont été achetées avant elles, ont abandonné l’idée de s’enfuir.

Tout le long du film, une certaine tension, due à l’attente du dénouement. Que peut-elle faire ? Se suicider ? Se résigner ? Tuer son « mari » ?

Le plus intéressant dans tout cela, est que l’on a également du mal à en vouloir aux villageois qui l’ont acheté. S’ils n’ont pas de femmes, pas de descendance, qui prendra soin de leur vieux parents ? Qui permettra au village de survivre ? La situation est dramatique car on ne sait comment la régler. Les villageois vivent une situation imposée par le parti, et on ne peut nier leur désespoir.

A voir absolument.

PS. En faisant des recherches sur Internet, je me rends compte que ce film n’est pas encore sorti en salles en France, donc il vous faudra également patienter pour le DV.. Mais dès qu’il sort, foncez !

(C’est bien pour cela la Chine, j’ai déjà le DVD à moins d’1 € et en avance… 😉

Qiu Xiaolong

Evéné La rubrique « Lire En Chine » ne comprenait qu’un seul article, et j’en avais un peu honte…

Non pas que je n’ai lu qu’un livre sur la Chine ou d’un auteur chinois, mais j’avoue honteusement que je n’avais jusqu’alors pas pris le temps de vous faire partager mes lectures..

Voici donc un de mes auteurs favoris : Qiu Xiaolong.

Biographie :

Qiu Xiaolong est chinois, né à Shanghai en 1953. Après les événements de 1989, il quitte la Chine, plus ou moins contraint et forcé (Son père, professeur, est victime des gardes rouges pendant la Révolution culturelle vers 1966). Aujourd’hui interdit de séjour dans sa terre natale, il écrit des romans policiers depuis les Etats-Unis où il a trouvé refuge, étant professeur à l’Université de Saint Louis.

Poète et amateur de taï chi, ses romans mèlent enquètes policières, témoignages des années 90 et poésie.
Son héros, l’inspecteur principal Chen Cao, est aussi poète (Qiu Xiaolong a soutenu une thèse sur le poète américain T.S Eliot). Ses romans décrivent par le menu la vie à Shanghai sous le régime de Deng Xiaoping en mêlant intimement politique, vie courante et intrigue policière : la cuisine et la gastronomie, la crise du logement, les difficultés de transports, la corruption, la politique et l’omni-présence du Parti, les bouleversements de la Chine moderne, … tout cela vient enrichir de manière pittoresque les enquêtes de l’inspecteur Chen Cao.

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La roue de la vie

Après deux semaines de déplacement professionnel à Hong Kong, Manille et Kuala Lumpur, me voilà de retour dans ma ville adorée.

2 semaines. 14 jours, la moitié d’un mois, chargé, ultra chargé (ce qui fait que malheureusement, je n’ai pas eu le temps de prendre moult photos de mes périples) mais qui passent à la manière asiatique : On profite de chaque instant, on revient fatigué,mais heureux, dans son appartement pékinois, étouffant à présent sous le cagnard d’un été approchant et s’annonçant bien difficile pour beaucoup.

Voici, après deux semaines d’absence, les dernières infos sur les visas, sur les superstitions en cours, sur des scènes de vie qui me font aimer (ou pas) ce pays…

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Ningbo

Ningbo (宁波, hanyu pinyin Níngbō, parfois transcrit Ningpo) est une ville portuaire située au nord-est de la province du Zhejiang en Chine. Elle a le statut de ville sous-provinciale. Situé au sud de la baie de Hangzhou, le port donne sur la mer de Chine orientale. La population dépasse les 5,5 millions d’habitants. Ningbo est le centre économique de la province de Zhejiang et attire un nombre considérable de travailleurs migrants des autres provinces chinoises, principalement du Dongbei, du Sichuan et de l’Anhui.

Voici la définition donnée par Wikipédia
Mais Ningbo, ce fut surtout pour moi une très belle découverte, celle d’une ville propre, moderne, où il fait bon vivre ! Peut-être vais-je quitter Pékin ?

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C’est pas ma semaine

Désole de n’avoir pas donné beaucoup de nouvelles ces temps ci, mais je suis très pris, car commence mardi Vinexpo à Honk Kong (d’où je vous écrits actuellement).

Ce n’est pas ma semaine, car après être sorti d’une intoxication alimentaire forte, je me suis fait volé mon PC portable il y a 2 jours….. 🙁

J’avais heureusement sauvegardé mes données sur un disque dur externe la semaine dernière, mais ce jour-là, lors de mon rendez-vous client, ce disque dur était dans ma sacoche d’ordinateur…

Donc j’ai tout perdu, car c’était mon ordinateur perso….

J’étais dans un restaurant français de Sanlitun, à 00:50. Nous étions seuls dans le restaurant, je n’ai vu qu’un Chinois rentrer, mais même pas s’approcher de notre table. L’ordinateur était au pied d’un ami, et pouf, il a disparu.

Sur les caméras de surveillance du restaurant, on a vu sa tête, mais que faire ? Aller à la police ? Pour passer la nuit au poste et se faire poser des questions à la con sur « il était bien à vous ce « dian nau » (cerveau électrique)…

Mes 30 000 photos de  Chine, mes 2 ans d’emploi chez Tsarine, mes mails pro.. tout, les photos de famille, des copains.. tout tout tout 🙁

 

C’est la vie, je suis en bonne santé, ruiné, mais en bonne santé…..

Je ne pensais pas réagir aussi bien, je crois que c’est la Chine qui m’a fait prendre du recul….

Le pire, c’est que ce n’est pas tant le matériel ou la perte financière qui m’affecte, mais les données.

J’aurais pu, si je n’étais pas parti à Hong Kong, aller au marché aux voleurs de Pékin, donner une récompense à celui qui me rapporterait l’ordinateur, et peut-être espérer le récupérer, mais je n’ai pas eu le temps.

Bon en tout cas, vous aurez des photos de Hong Kong, des Philippines et de Malaisie…

A bientôt