Arnaud de la Grange, ancien correspondant de guerre, puis correspondant permanent à Pékin pour le Figaro, publie son premier roman, intitulé Les Vents noirs. Critique.
Ce qui est sûr, c’est qu’Arnaud a eu plusieurs vies, et qu’il les a toutes vécues pleinement, avec sans doute aujourd’hui une once de nostalgie, voire de mélancolie quand il y repense.
Des steppes de Sibérie jusqu’au fin fond du Taklamakan, en passant via Harbin, il nous conte la vie (la fuite ?) de plusieurs personnages (qui n’en font qu’un seul, lui-même, car je vous l’ai dis, il a eu plusieurs vies) à cheval entre deux . Entre deux tout.
Un roman à cheval entre deux époques (la fin de la guerre 14-18 et l’avènement de celle de 39-45), deux mondes (l’Orient et l’Occident), deux extrêmes (le froid sibérien, et la chaleur du désert chinois) mais avec un lien commun : la solitude et la recherche de soi.
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L’Asie Centrale, carrefour entre l’Orient et l’Occident, fait travailler notre imaginaire, et encore plus dès que l’on mentionne ses bazars..
Il faut donc passer par Urumqi.