Promenade solitaire dans les rues de Kashgar

Joyaux d’Asie Centrale, Kashgar, la ville aux mille bazars, aux mille salons de thé, où il fait bon vivre et flâner à l’ombre de la vieille ville.

Menacée de destruction (et de reconstruction en faux ancien), la ville est encore debout, vivante, et rassemble toutes les minorités d’Asie centrale : Ouïghours, Tadjiks, Kyrgyzstes, Ouzbeks (aux yeux clairs), Kazakhs, Mongols…

L’une des plus belles villes que j’ai visitées en Chine.


Kachgar se trouve au point de rencontre des routes nord et sud qui contournent le désert de Taklamakan. La route du Karakoroum qui emprunte le col de Khunjerab relie Kashgar (喀什 Kashi en chinois, قەشقەر  / Qeşqer en ouïghour) à la ville d’Islamabad au Pakistan.

Kashgar a été le point de rencontre des routes de la soie du Sud et du Nord pendant deux mille ans, car c’était un lieu remarquablement situé, après la traversée du désert de Taklamakan à l’Est, et après les hautes montagnes du Pamir lorsqu’on vient de l’Ouest, et qu’il fallait échanger les yaks contre des chameaux. Sa population à 90% ouïghoure continue d’exercer sa vocation principale : le commerce. À la différence d’Ürümqi, la capitale officielle du Xinjiang, complètement chinoise, Kachgar a su rester une ville à l’identité ouïgoure fortement marquée. Celle-ci est notamment réputée dans la région pour son marché du dimanche, réputé le plus gros marché d’Asie centrale, et où se pressent des commerçants de tous les pays alentours (Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizstan, Afghanistan, Pakistan et Inde).

Source : Wikipedia


Boucher dans la vieille ville

 


Vendeur de Nan (petits pain salés)

Au Xinjiang, la langue ouïghoure est écrite en caractère arabe, alors qu’elle n’a aucune origine sémique. Dans les années 80, Deng Xiaping a décidé de transformer l’écriture ouïghoure, autrefois en caractères latins, en caractères arabes, afin de ne pas faciliter l’apprentissage de l’anglais par les jeunes Ouïghours, qui, disait-il, étaient favorisés par rapport aux Hans, apprenant les sinogrammes…


Le traditionnel Nan (que l’on trouve dans tous les restaurants ouïghours de Chine)
 


Les bâtiments de la vielle ville regorgent de merveilles, comme l’intérieur de ce petit restaurant

Scène de rue dans la rue principale de la vielle ville

Des vieux prenant le thé (1 RMB la théière)

Le bon vieux vélo pigeon

 


Une porte dérobée donnant sur la cour de la mosquée

 


Petite fille Kazakhe

Nettoyage quotidien de la barbe…

 


Une maison de bains

 


Les quelques magasins à touristes Han, à l’entrée de la vieille ville..

 


Marchand d’épices

La mosquée dans la lumière de l’après midi (heure d’Urumqi)


On aime se faire tirer le portrait devant la mosquée

Homme au chapeau ouïghour


Certains bâtiments mériteraient une petite couche de peinture…

Fille ouzbek

Plus de photos à venir prochainement….

A lire aussi :

Promenades solitaires dans les ruelles de :

Route de la soie, Xinjiang

 

Route de la soie, Gansu

 

5 réflexions au sujet de « Promenade solitaire dans les rues de Kashgar »

  1. bien joué mon bébé. j’ai toujours senti que kasghar est la ville la plus jolie dans toute de la chine. et je peux voir maintenant pourquoi… 😯

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