Phnom Penh, une ville du bout du monde

Phnom Penh (prononcer Pnon Pèn), c’est à la fois le charme d’une ville coloniale sur le Mékong, mais aussi le bouillonnement asiatique. Le immeubles construits par les Chinois qui poussent au milieu de vieilles bâtisses décrépies. Mais PP (Phnom Penh) c’est surtout une ville meurtrie, rassemblant tous les laisser pour compte du Cambodge. Nous en reparlerons dans un article à venir sur la prison S21 et le Khmers Rouges.

Avec plus de 2 200 ONG présentes, le pays est le plus aidé au monde, mais le développement prend encore du temps, tant les campagnes n’ont pas encore été complètement déminées…. Cependant, la capitale essaye d’oublier ses souffrances et progresse à grande vitesse dans la mondialisation, avec un plaisir non dissimulé.

A la différence du Laos, le pays est très peuplé (70 M d’habitants) et le bordel est organisé. Certes, aucun feu ne vient régler la circulation, aucun urbanisme tente de développer la ville, mais tout semble glisser à merveille.

Contrairement à ce que l’on m’avait dit, je n’ai pas vu d’enfants ou de jeunes filles prostitués dans la rue, me courant après comme ce fut le cas au Vietnam, et les tuks tuks sont beaucoup moins aggressifs qu’au Laos.

Bref, passez y au moins 3 jours, profitez, détentez-vous (malgré le bruit et la pollution) et donnez vos impressions !

Prières dans la rue

Vestige du passé colonial

Comme partout en Asie, on danse et on fait sa gym en public.. j’adore !

Séance photo devant le Palais Royal

Et hop, les poils du nez !

Circulez !

Petit rappel de ma série « Mirroirs du Vietnam »

Le Wat Phnom, à l’origine de la création de la ville (lire détails sur ce site très bien fait et rapide à lire)

Le lac de PP, quartier des routards et des déjantés de toute sorte.

A faire le matin à la fraîche, très agréable avec toutes ces pensions en bord d’eau

Attention aux singes qui vous attaquent (véridique !!)

Le Cambodge regroupe de nombreuses minorités telles que les Cham, musulmans

Dans la tradition bouddhique, on achète des oiseaux qu’on laisse s’envoler pour voir ses voeux se réaliser (voir Les filles du botaniste de Zhang Yimou, j’en parlerai dans un autre article prochainement)

La cour aux miracles.

Sur les quais, en centre-ville, se rassemblent tous les jours des croyants qui pratiquent l’aumône auprès des déshérités. On assiste à une véritable scène du médiéval, mélangeant culs de jatte, manchots, aveugles, orphelins, diseurs de bonne aventure, marchandes de fleurs, d’oiseaux, policiers, croyants sincères et croyants voulant racheter leurs fautes, prêtes, moines et novices en robe pourpre…

Juste avant la cour aux miracles, le marché, plats typiques garantis

Les liseurs de cartes

Voyante, dis mois quel sera mon avenir…

A voir aussi :

A voir aussi, un site sur PP, assez bien fait : PhnomPenh.Biz

4 réflexions au sujet de « Phnom Penh, une ville du bout du monde »

  1. Très belles photos 😉 ça me fait remonter plein de souvenirs.
    Pour info, je ne suis pas sûre à combien tu te réfères exactement lorsque tu parles d’une population de 70M (milliard? million? millier? mille? mètre?) d’habitants, mais il n’y a environ que 14 millions de khmers au Cambodge (heureusement, sinon, ils seraient bien serrés!)

  2. J’ai beaucoup aimé cette ville de Phnom Penh qui reste à taille humaine avec ce « bouillonnement asiatique » comme vous le dites si bien et le petit charme des demeures coloniales.

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