Un train dans la campagne

Depuis les Jeux Olympiques de Pékin 2008, la capitale chinoise s’est dotée, comme Hong Kong, d’un train express qui relie l’aéroport à la ville.

Toutes les 15 minutes, celui-ci relie les deux terminaux (d’ailleurs, il est vraiment très mal indiqué au terminal 2…) à SanYuanQiao (connection avec la ligne 10) et Dongzhimen (connections avec les lignes 2 et 13, et la gare routière) en 15 minutes chrono !

Autant dire que cela révolutionne les transports et l’arrivée en ville.

Mais ce que ce train a vraiment d’incroyable, c’est les paysages qu’il parcourt.

Pendant les 10 premières minutes, on se croirait en pleine campagne, avec quelques bouts d’immeubles par ci par là, avant d’atterrir dans l’immensité de la ville..

Petit trajet commenté…


Ca commence comme dans n’importe quelle ville au monde (sauf qu’en Asie, par rapport à la France, ils sont intelligents avec leur métro, ils mettent des bancs sur le côté, au lieu d’avoir des rangées qui prennent toute la place….)
A la hauteur du 4ème périph’ nord, Ikéa (j’habitais pas loin l’an passé 😉 )

On remarque au fond les montages entourant la ville, des cheminées de chauffage, ainsi que l’hôtel bizarre du stade olympique

Ca, c’est Wanjing, le quartier Coréen, avec le nouvel immeuble Sony Ericsson. A l’ouest du périphé, on a Wanjing, à l’Est, le Lidou (Holiday Inn Hôtel)

C’est l’un des coins de Pékin où les immeubles sont les plus hauts. C’est assez marrant comme quartier car on se croirait presque dans une autre ville : beaucoup de Coréens, de Japonais, plus de barrières au milieu de la route…

Et puis d’un coup, la forêt, pendant 10 minutes.. C’est hyper reposant, et détent vraiment avant de prendre l’avion

L’arrivée sur l’autoroute qui mène au nouveau terminal (situé à 5km de l’ancien)

Il n’y a pas foule….. cela change d’avant !

Une usine sortie de derrière les fagots, on se demande ce qu’elle produit…

Quelques champs de paysans qu’on a laissés là, on ne sait pas trop pour quelle raison (plus de 100 000 personnes ont du être expropriées pour la construction du nouveau terminal)

Encore et toujours les montagnes, dans lesquelles se trouvent la Grande Muraille, et derrière, c’est le désert de Gobi qui commence

Certains habitants expropriés sont relogés dans ces immeubles posés au milieu des champs et des pistes, avec sur leur tête, le défilé incessants des avions

Le nouveau péage autoroutier (10 RMB, ne vous faites pas avoir !)

L’arrivée au dragon (le Terminal 3 a été conçu comme un dragon)

Comme tout bâtiment public chinois, l’aéroport est digne d’être pris en photo…

Bref, cela change de Shanghai, où l’on peut soit prendre le maglev (train à sustentation magnétique, reliant la ville à l’aéroport de Pudong) qui coûte une fortune (plus de 100 RMB) et nous laisse malgré tout sur Pudong, soit le taxi depuis HongQiao, qui serpente entre les voies élevées au milieu d’immeubles vertigineux…

3 réflexions au sujet de « Un train dans la campagne »

  1. Le Maglev c’est 40 RMB dans un sens si tu as un billet d’avion, un truc comme ca, mais c’est vrai que ca te laisse a Pudong quand meme et faut prendre le metro c’est un peu con. Sinon le bus c’est 13 RMB et le taxi au moins 120 RMB ! 🙂
    — Woods

  2. J’arrive à Beijing par avion pour le nouvel an chinois.
    Peux tu me dire ou le train ite depose (dans quel quartier de Beijing)?

  3. Salut Gaylor
    Le train de l’aéroport s’arrête d’abord à SanYuan Qiao, en connexion avec le nouvelle ligne 10 (qui longe le 3ème périph est) puis à DongZhiMen, sur le deuxième périph

    A noter qu’il part du T3, puis va au T2 et s’en va à Beijing

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